Les moines de Tibhirine

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Le frère Célestin et les six autres moines trappistes
de Tibhirine ont souhaité rester auprès de leurs frères algériens jusqu’au bout.
(photo fournie par le diocèse de Nantes)

Originaires de Loire-Atlantique, deux moines de Tibhirine assassinés vont être béatifiés

Frère Célestin RINGEARD Moine de Thibirine

Originaire de Touvois, le frère Célestin Ringeard va être béatifié ce samedi 8 décembre, à Oran, en Algérie. Il figurait parmi les sept moines de Tibhirine assassinés en 1996.

Il est né à Touvois le 29 juillet 1933 et il a été assassiné en Algérie au printemps 1996, à l’âge de 62 ans. Le frère Célestin Ringeard est l’un des sept moines trappistes de Tibhirine, qui sont morts en martyrs dans des circonstances encore floues. Dans cette communauté, il y avait deux représentants de la Loire-Atlantique avec le Frère Michel Fleury, originaire de Sainte-Anne-sur-Brivet.

Ce samedi 8 décembre, les 19 religieux qui ont donné leur vie pendant cette période noire vont être béatifiés lors d’une célébration solennelle à Oran. C’est le diocèse d’Alger qui a engagé en 2007 le processus de béatification de ces 19 martyrsindissociables. Et ce n’est qu’en janvier dernier que le Pape a autorisé la signature du décret.

Une « reconnaissance » selon la famille

Michel Ringeard, frère de Célestin habitant à Legé, et son épouse regrettent de ne pas pouvoir se déplacer en Algérie en raison de soucis de santé.

Pour nous, pour l’Église, c’est une reconnaissance, souligne l’épouse de Michel. Nous avons effectué deux séjours de quinze jours au monastère de Tibhirine en mai 1989 et mars 1993. Nous les avons vus vivre. Nous sentions bien qu’ils étaient des hommes et pas des surhommes. Ils sont restés pour aider leurs frères algériens, qui les encourageaient pourtant à partir. Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Ils ont vécu pleinement la réalité des béatitudes, à leur rythme. Ils vont pouvoir les vivre aussi pleinement dans leur vie éternelle. Ils seront bienheureux à jamais.

Les services du diocèse de Loire-Atlantique rappellent ce qui peut amener à la béatification d’un martyr : « La personne a « donné sa vie », au sens strict, pour l’amour du Christ. On établit alors qu’il y a un lien direct entre le témoignage de sa foi et les circonstances de sa mort violente. On vérifie la cohérence de sa vie au regard de sa foi chrétienne et de son témoignage des vertus chrétiennes avant sa mort. » La vénération publique de celui ou celle qui est alors appelé bienheureux ou bienheureuse est par la suite autorisée, localement ou universellement.

Les hommages au plan local

Sur le plan local, le diocèse de Nantes propose le samedi 15 décembre une messe d’action de grâce, à la cathédrale de Nantes.

Organisée par la paroisse Saint-Philibert et Saint-Jacques sur Logne, une plaque commémorative sera apposée aux fonts baptismaux de l’église de Touvois, le dimanche 30 décembre, à 10 h 30, à la suite d’une messe présidée par Mgr James.

L’exposition « Les moines de Tibhirine, témoins de la Miséricorde », réalisée par l’association Le Message de Tibhirine, sera présentée du 1er janvier au 28 février 2019, en l’église Notre-Dame de l’Assomption, à Legé.

Samedi 8 décembre, à 13 h, retransmission, en direct d’Oran, de la messe de béatification des 19 martyrs d’Algérie sur la chaîne KTO. Un site internet rend hommage aux religieux de Tibhirine : www.moines-tibhirine.org.

Le frère Célestin et les six autres moines trappistes de Tibhirine ont souhaité rester auprès de leurs frères algériens jusqu’au bout.


Célestin
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  Plaque commémorative

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